Les 13 et 14 janvier derniers, le comité des Droits de l’Enfant des Nations Unies examinait le 5e rapport de la France relatif à l’application de la convention des Droits de l’Enfant.
La Convention des Droits de l’Enfant a été ratifiée par la France, il y a vingt-cinq ans. Un véritable engagement, mais force est de constater que la promotion des Droits de l’Enfant peine malgré tout à s’imposer comme une priorité sociale et politique. Ainsi, les 13 et 14 janvier 2016, l’audition par les Nations Unies de Laurence Rossignol, alors secrétaire d’État chargée de la Famille, de l’Enfance, des Personnes âgées, et de l’Autonomie auprès de la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, a offert à la France la possibilité de s’expliquer sur son action en faveur de l’enfance. « Toute l’action de mon secrétariat d’État s’inscrit dans cette conviction qu’il est possible de soutenir les capacités de tous les enfants. La bataille des droits de l’enfant est une bataille permanente », a expliqué Laurence Rossignol. Enfin, Laurence Rossignol a reconnu que des marges de progression demeurent, par exemple dans les territoires d’outre- mer, dans l’accueil des mineurs isolés étrangers, pour les enfants porteurs de handicap, la scolarisation et la santé des enfants rom… Mais le gouvernement s’attache à faire de l’enfance une véritable stratégie nationale pour changer le regard de la société sur l’enfance. À suivre…
Intérêt de l’enfant et intérêt de la famille s’accordent, chaque fois que possible et, lorsque cela ne l’est pas, c’est l’intérêt de l’enfant qui doit prévaloir